livre sur l'esclavage en preparation

Il était évident que nous n’étions pas des êtres humains aux yeux de ces Blancs qui sortaient de je ne sais où et se comportaient comme des sauvages de la pire espèce. Je devais apprendre ultérieurement que nous n’étions seulement qu’un « bien meuble...

Un jour, un Blanc de petite taille aux cheveux blonds et aux yeux bleus qui s’avérait être le chirurgien de bord d’un bateau de traite français faisait son apparition sur le lieu de détention. Il était accompagné de son adjoint et de plusieurs marins...

Après deux jours et demi de marche depuis le lieu où Boloo et moi avions été enlevés, nous arrivions dans un baracoon situé à proximité de l’océan d’Ethiopie non loin de la ville d’Accra () et d’un fort assez ancien qui avait été érigé par les Hollandais....

Un peu plus tard, Boloo et moi devions apprendre auprès des captifs eux-mêmes qu’ils provenaient d’un village qui avait été attaqué la veille de notre capture à potron-minet. Les assaillants avaient fait preuve d’une extrême sauvagerie ; ils avaient tué...

Dans un premier temps, les guerriers nous conduisaient rejoindre un groupe d’une vingtaine de prisonniers, des hommes jeunes pour l’essentiel, qui étaient convoyés vers le Sud en direction d’une région qui borde l’océan d’Ethiopie (1). A l’évidence, nous...

La partie de l’entrepont dans laquelle j’étais aux fers se trouvait dans une demi pénombre qui empêchait de le voir dans sa totalité. Dans cet espace de détention régnait une chaleur humide qui était particulièrement insupportable. Les bois d’ébène (1)...

A mon arrivée à bord, l’entrepont de « la Belle Berthe » était déjà occupé par près de deux cents captifs dans la proportion d’environ deux hommes pour une femme. Ces derniers avaient été troqués dans différents comptoirs situés plus au sud sur la côte...

Une fois à bord du bateau, Les hommes avaient été séparés des femmes et des enfants puis avaient été conduits vers la partie de l’entrepont qui leur était attribuée. C’était là que nous allions devoir demeurer pendant toute la durée de la traversée. Avant...

Une fois la vente réalisée, les matelots arrachaient les gris-gris que nous portions autour du cou ou au poignet afin de tenter de nous couper de nos attaches africaines. Ensuite, ils procédaient à notre marquage au fer rouge (1) dans le but d’officialiser...

Il était évident que nous n’étions pas des êtres humains aux yeux de ces Blancs qui sortaient de je ne sais d’où et se comportaient comme des sauvages de la pire espèce. Je devais apprendre ultérieurement que nous n’étions seulement qu’un « bien meuble...